Précisions au sujet de la belle et du pourquoi elle serait mieux dans d'autres mains.
Modèle de décembre 2009 avec 11800kms au compteur.
En options elle a:
- Gravage antivol
- Top-case 45L et dosseret top-case
- Sabot moteur (noir)
- Lèche-roue arrière (noir)
- Pot Leo-Vince
- Protège-Réservoir Bagster (noir)
- Jantes noires, Le proprio d'origine avait les deux jeux, je ne lui ai repris que les noires montées dessus.
Je ne voyais pas l’intérêt d'avoir deux paires de roues
- Montée en Bridgestone Trail-Wing
- Jamais tombée
- Quelques traces en surface sur le carénage gauche (photos à la demande, encore qu'il faut les chercher)
- Vidanges/filtre faite l’automne passé
- Démarre au quart, batterie entretenue sur Optimate
- Toujours couché à l’abris
- Pot d’origine donné avec (à la différence des roues, avoir l'original permet de la remettre dans sa configuration de base).

Depuis son acquisition, je collectionne les mésaventures (moi, pas la moto).
Dès le début, une tendinite au bras droit qui sommeillait m'a empêché entre-autre de maintenir constamment la poignée de gaz.
Dans la vie de tous les jours, c'était gênant mais surmontable (les positions du bras étant toujours variées) mais en selle c'est une autre histoire.
Avant d'avoir essayé, on n'y pense même pas.
Par la suite, une cheville abîmée m'a empêché de poser le pied gauche pendant un temps et même maintenant, je me méfie toujours lors d'un appui dessus.
S'en suit des ennuis de santé (dont je n'ai pas à déballer les détails) qui me font maintenant hésiter à rouler.
Ce n'est pas en la moto que je n'ai pas confiance mais en moi.
Ça commence à faire.
Je suis d'un gabarit assez petit, disons limite pour la belle, ça n'aide pas à avoir confiance dans les situations délicates (arrêts, obstacles...) et d'un naturel très méfiant. Toujours à voir le danger (surtout en moto, en auto c'est évidement moins flagrant), on ne se refait pas.
Tout ça n'aide pas à savourer les ballades.
Bref, ce n'est pas le pied que j'en attendais, je ne saute pas de joie à enfourcher l'engin même si il y a des moments vraiment cool, sympa où on se dit que le monde nous appartient quand on sillonne les petites routes de campagne.
Et pourtant je l'adore cette bécane que je n'ai pas regretté d'avoir acheté même si elle vivotte plutôt que d'engranger les kilomètres.
Elle serait bien mieux avec un motard le sourire jusqu'au coin des oreilles.